Intreview à Civitas

Mgr. Carlo Maria Viganò

Intereview

pour le Trimestriel « CIVITAS »
Décembre 2021 - Février 2022

En quoi le Grand Reset est-il l’expression de l’esprit du mal ?

La Grande Réinitialisation est l’instrument par lequel l’élite mondialiste entend modifier de manière substantielle les dynamiques économiques, du travail, sociales, religieuses des États. Elle constitue un acte d’ingérence des puissances financières appartenant à un petit groupe de familles – Rothschild, Rockefeller, etc. – dans la vie des citoyens de la planète, et par la manière dont ce projet est poursuivi, il représente une véritable attaque subversive. L’objectif de cette Grande Réinitialisation, de l’aveu même de ses architectes, est de transformer la société mondiale en une masse de personnes dont on nie ou rationne les droits naturels, civils et religieux par le chantage, afin de les forcer à accepter ce qu’elles n’auraient jamais accepté en temps normal : le contrôle total de leurs actions par le biais d’applications de suivi, l’obligation de la monnaie et du vote électroniques ; la réduction drastique du coût du travail par la suppression des petites et moyennes entreprises et l’appauvrissement des classes les plus faibles ; l’imposition d’une économie prétendument verte, qui se traduit par un recours forcé aux voitures électriques, à l’utilisation de ressources énergétiques alternatives face à la flambée des prix du pétrole ; la privatisation de la santé publique, réalisée grâce à la pathologisation de la population et aux dépenses publiques insoutenables qui en découlent, l’absence d’investissements dans le secteur en raison des réductions imposées par l’Union européenne et l’imposition de l’inoculation du sérum génétique.

Avant son ouvrage sur la Grande Réinitialisation, Klaus Schwab a publié un livre sur la quatrième révolution industrielle. Existe-t-il un rapport entre les deux ?

La Quatrième Révolution Industrielle mise en œuvre par la grande remise à zéro vise à réduire la population mondiale par des politiques de contrôle des naissances, l’encouragement à l’avortement, à l’euthanasie et au changement de sexe, l’homosexualisation des jeunes et l’extermination programmée par l’utilisation de médicaments et d’aliments nocifs pour la santé. À tout cela s’ajoutent les financements alloués par l’Union européenne aux États, tous orientés idéologiquement (l’Europe alloue plus à l’égalité des sexes qu’à la santé) et qui lient les États sous la menace d’une intervention de la Commission européenne et de la BCE.

Quel rôle les institutions et les médias jouent-ils dans ce plan ?

Ce projet repose sur la collaboration des institutions publiques nationales et supranationales : l’ONU et ses agences, les parlements, les gouvernements, les fonctionnaires, les forces de l’ordre, les magistrats, les enseignants, les médecins. À leur côté, la campagne de martelage des médias lance l’alerte pandémique, l’urgence climatique, la menace du terrorisme ou d’une invasion extraterrestre (je ne plaisante pas), le risque d’effondrement d’Internet, dans le but de forcer les masses à accepter comme inéluctables des mesures qui représentent un forcing ayant pour objectif le profit d’un très petit nombre de milliardaires au détriment de la majorité de la population.

Il y a, aussi, les organisations occultes…

En effet ! Le 17 septembre dernier, le Grand Maître du Grand Orient d’Italie a publiquement fait l’éloge du passeport vert en déclarant qu’il « ne fait rien d’autre que de renforcer le lien historique qui a toujours existé entre les vaccinations et les loges maçonniques : nombreux sont en effet les médecins qui, au cours des deux derniers siècles, ont poussé à l’inoculation de masse et ont en même temps fait partie de ce milieu », rappelant que l’hôpital Luigi Sacco de Milan porte le nom d’un médecin franc-maçon qui – par coïncidence – « a convaincu de nombreux pasteurs catholiques d’inclure les bienfaits des sérums dans leurs sermons dominicaux ». (ici).

Plus profondément, quelle est l’origine de tout cela ?

La Grande Réinitialisation est une expression du mal car la matrice idéologique sur laquelle elle repose est essentiellement satanique. Nous ne pouvons pas faire semblant de ne pas savoir que tous les protagonistes de ce plan mondial sont unis par leur appartenance à la franc-maçonnerie, à la Commission trilatérale, au groupe Bilderberg : ces groupes de pouvoir détestent le christianisme et le Christ lui-même, et ne cachent pas leur adoration de Lucifer. D’autre part, même sans enquêter sur leurs racines ésotériques, il suffit de voir ce qu’ils font : leur culture est celle de la mort, de la peur, du mensonge et du calcul économique impitoyable. Ils sont mauvais, les serviteurs du diable, les ouvriers de l’iniquité qui préparent la venue de l’Antéchrist.

Quel lien faites-vous entre l’épidémie du Covid-19 et le Grand Reset ?

Le lien entre la pandémie et la Grande Réinitialisation est instrumental : comme l’ont affirmé des personnages tels que Jacques Attali ou Klaus Schwab, la pandémie offre une opportunité unique pour la mise en œuvre du Great Reset, puisqu’elle permet de présenter les compressions des droits des citoyens comme justifiées par l’urgence sanitaire, en faisant appel à la peur, en créant des ennemis – comme les soi-disant no-vax – sur lesquels déchaîner la tension des masses ; en présentant l’apprentissage à distance et le travail intelligent comme un avantage, et enfin en faisant croire que les décès et les maladies chroniques provoqués par un plan de dépeuplement criminel sont dus à un virus mortel (0,07% de mortalité), alors que l’on sait très bien que le Covid-19 est une forme de grippe qui se soigne, mais pour laquelle les traitements ont été interdits et des protocoles absurdes imposés, entraînant de nombreux décès qui auraient pu être évités. Même le soi-disant vaccin expérimental, dont les entreprises pharmaceutiques tirent d’énormes profits qui peuvent être attribués à des groupes financiers spécifiques – à commencer par Black Rock – provoque un nombre exorbitant de décès et de graves dommages, en échange de quoi Big Pharma s’apprête à augmenter ses profits en garantissant des remèdes pour les prochaines décennies.

On parle de la présence de graphène dans le vaccin, substance qui pourrait être utilisée à d’autres fins que thérapeutiques…

Cette question devra être traitée par des experts et des magistrats, s’il en reste qui ne soient pas inféodés au régime. Il faudra certainement penser à un nouveau Nuremberg, pour juger et punir les responsables de ce crime contre l’humanité.

Cet épisode, auquel nous assistons, ne fait-il pas penser, par bien des aspects, à la mise en place d’une nouvelle religion ?

Le culte de Satan, à toutes les époques historiques et dans toutes les civilisations, a été une constante douloureuse du mystère d’iniquité qui accompagne l’humanité depuis l’expulsion de nos ancêtres du Paradis terrestre. L’écologisme malthusien, le culte de la Terre Mère, les pseudo-philosophies panthéistes orientales et surtout le Christ cosmique imaginé par le jésuite hérétique Teilhard de Chardin ne sont que des déclinaisons de la même déviation théologique. En définitive, derrière la Pachamama, il y a toujours Satan, son envie du destin surnaturel que Dieu le Rédempteur a réservé à l’homme, sa haine de la vie et de la beauté en tant qu’expressions de la toute-puissance de Dieu le Créateur, son aversion pour tout ce qui rappelle la présence de Jésus-Christ dans l’Histoire, signe d’un amour infini duquel le diable est définitivement privé.

Au-delà de ces considérations, il ne faut cependant pas sous-estimer le rôle de la composante rituelle dans la dynamique de la Grande Réinitialisation et en particulier de l’urgence dite pandémique. Il y a, à mon avis, deux aspects : l’un lié au nouveau credo de l’église bergolienne, et l’autre lié à la nouvelle religion mondialiste. La première constitue une falsification du Magistère immuable, la seconde une cultualisation de l’idéologie mondialiste.

Pouvez-vous décrire cette « falsification du Magistère immuable » ?

Les dirigeants de l’Église ont embrassé les instances de l’idéologie écologique, œcuménique et immigrationiste qui constituent la version exotérique de la pensée maçonnique : c’est-à-dire la traduction pour les masses de l’ésotérisme luciférien. Ce partage d’une pensée étrangère et opposée à la Foi catholique a été préparé depuis des décennies, voire des siècles : d’abord le Modernisme et ensuite l’hérésie conciliaire ont préparé le corps ecclésial à considérer comme acceptables des doctrines hétérodoxes, que les Pontifes romains jusqu’à Pie XII avaient condamnées dans l’œuf. Le soi-disant renouveau de Vatican II devait constituer la prémisse doctrinale et morale – exprimée alors seulement in nuce (à une phase embryonnaire) à voix basse – de la mentalité d’aujourd’hui : l’œcuménisme de Dignitatis humanae ouvre les portes de l’intercommunion avec les hérétiques et même les païens ; la collégialité de Lumen gentium est à la base du chemin synodal bergoglien ; avoir souligné la dimension communautaire de la messe a été un premier pas vers la collectivisation imposée aujourd’hui par l’État aux citoyens, selon l’idée communiste que la collectivité prévaut sur l’individu. La laïcité de l’État, théorisée par le Concile et poursuivie par le Cardinal Casaroli sous le pontificat de Jean-Paul II avec la révision des Concordats, a privé l’Église – de sa propre initiative – de toute influence morale sur les gouvernements, qui sont désormais libres d’imposer la théorie du genre et l’idéologie LGBTQ dès l’école primaire, de légaliser l’euthanasie et l’avortement post-natal, et d’obliger les citoyens à s’inoculer un sérum produit à partir de lignées cellulaires de fœtus avortés, sans aucune objection du Saint-Siège. L’abdication par l’autorité ecclésiastique de son propre rôle a récemment évolué– comme c’était inévitable – en une véritable adhésion aux exigences du mondialisme : le Saint-Siège sous Bergoglio a fait sien le credo écologique et œcuménique qui prélude à la Religion universelle voulue par la Franc-Maçonnerie, trahissant sa mission et causant la perte de nombreuses âmes, qui du haut des chaires entendent défendre ces erreurs, qui jusqu’à Pie XII étaient condamnées sans appel.

Pouvez-vous nous préciser ce que vous entendez par « cultualisation de l’idéologie mondialiste » ?

Dans le même temps, le mondialisme prépare sa propre religion mondiale, dans laquelle il entend rassembler les courants progressistes de l’Église catholique, des diverses sectes non catholiques et des autres religions. Le rôle de précurseur appartient évidemment à l’église bergoglienne, dont le chef croit pouvoir se tailler, pour lui ou pour l’un de ses benjamins, le rôle de chef de la Religion universelle, comme si le fait d’être une contrefaçon de l’Église du Christ était un droit de préséance. Mais comme l’histoire nous l’enseigne, les collaborateurs de la première heure finissent invariablement par être balayés par ceux qu’ils ont servi, dès que leur coopération n’est plus requise. Et Bergoglio devrait bien le savoir, puisqu’il est lui-même le premier à se comporter de la sorte avec les prélats dont il s’entoure à Santa Marta, voir le cas récent du Cardinal Becciu.

Il faut dire que la dissension de la partie conservatrice du catholicisme concernant l’urgence Covid-19 est considérablement affaiblie par la présence de cinquièmes colonnes engagées à soutenir le récit de la pandémie ainsi que l’efficacité et la licéité morale du sérum génique à ARNm produit à partir de lignées cellulaires de fœtus avortés. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est incompréhensible que certains intellectuels catholiques soient si aplatis sur ces questions : à mon avis, cela démontre aussi que le “conservatisme”, et même un certain “traditionalisme”, ne sont qu’une déclinaison modérée de la mentalité conciliaire, avec une fonction de contrôle analogue (gatekeeping) à celle exercée par certains partis dans la sphère civile.

Vous avez évoqué au début « la venue de l’Antéchrist ». Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Je l’ai déjà dit et je le répète : le Nouvel Ordre Mondial, que le Grand Reset doit rendre possible et établir, a trouvé – et trouve encore – dans la farce pandémique un prétexte indispensable pour imposer un mensonge colossal au détriment de l’humanité. Sans le Covid-19, ils auraient certainement inventé autre chose – ils avaient déjà essayé en 2009 avec la fièvre porcine – mais la pandémie a aussi permis d’imposer l’administration du sérum génique et l’institution du passeport sanitaire, qui prépare un système capillaire de contrôle des citoyens en vue de l’activation du crédit social déjà testé en Chine communiste de 2014 à 2020 et il y a quelques jours également testé en Australie. Ce passeport et d’autres systèmes de transformation des personnes en périphériques connectés au réseau mondial évoquent la marque de la bête dont parle l’Apocalypse : il serait insensé de penser que ces événements, décrits avec tant de précision par l’apôtre Jean, n’ont rien à voir avec ces méthodes inquiétantes de coercition des masses. En Italie, seul pays au monde où le green pass (passeport sanitaire) a été rendu obligatoire pour tous les travailleurs des entreprises publiques et privées, des millions de personnes doivent : soit se faire vacciner, soit acheter à leurs frais des tests PCR coûteux pour certifier qu’ils sont négatifs au virus. Ceux qui n’ont pas de laissez-passer vert ne pourront pas travailler, leurs salaires seront suspendus et ils ne pourront pas acheter ou vendre sans avoir la marque – le QR-code – comme preuve de leur soumission à la dictature sanitaire. « Elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite et sur leur front ; et personne ne pouvait acheter ou vendre sans avoir cette marque, c’est-à-dire le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Ap 13, 16-17). Tout cela dans le silence complice et conspirateur des magistrats, des forces armées, de la soi-disant opposition et de la hiérarchie ecclésiastique.

Comment expliquer cette complicité des plus hautes autorités de l’Église ?

Il me semble évident qu’il n’y a aucune contradiction dans le comportement des échelons supérieurs de la hiérarchie catholique, puisqu’il fait partie intégrante de ce plan. La grande apostasie consiste précisément en ceci :avoir superposé, pour ainsi dire, une église hérétique ultra-progressiste à la véritable Église du Christ ; une église dont la hiérarchie coïncide formellement avec la hiérarchie catholique, et qui, grâce à cela, est en mesure d’imposer par son autorité les déviations et les erreurs qu’elle devrait au contraire combattre et extirper.

Comment une telle trahison a-t-elle été possible ?

A la base de cette trahison du Sanhédrin romain, il y a tout d’abord la perte de la dimension surnaturelle et du rôle salvifique de l’Eglise. Lorsque la foi est considérée comme un produit à vendre aux clients, il est évident que, pour augmenter les ventes, l’objectif est d’adapter le produit pour le rendre plus commercialisable. Mais il s’agit là d’une approche commerciale, qui considère les pasteurs non pas comme des hérauts de l’Évangile dans un monde à convertir au Christ, mais comme des cadres d’entreprise soucieux du profit, ou des responsables de parti sensibles aux sondages. À cela s’ajoutent l’autoritarisme et le climat de chasse aux sorcières instaurés sous le pontificat de Bergoglio, le chantage sur un grand nombre de prélats promus à des rôles stratégiques précisément parce qu’ils peuvent être manœuvrés, la corruption morale d’une grande partie du clergé et un concept d’obéissance mal compris de la part des fidèles. D’autre part, que peut-on attendre de personnes qui trahissent leur ministère en adultérant la Foi, en corrompant la Morale, en démolissant la Liturgie, en abusant de leur autorité pour damner les âmes qui leur sont confiées ?

Dans cette Grande Réinitialisation, le soutien de la hiérarchie est donc décisif ?

Ce qui est certain, c’est que, sans le soutien massif et martelé de Bergoglio et de son cercle magique, le récit de la pandémie aurait échoué lamentablement, en rencontrant une opposition ferme de la part du Vatican et de l’épiscopat mondial. Si cela ne s’est pas produit, c’est parce que les dirigeants de l’Église, déjà corrompus eux-mêmes, ont décidé consciemment de se rendre complices de la Grande Réinitialisation, et non pas à cause d’une erreur de jugement ou d’une confiance excessive en la science ; leur désobéissance aux ordres de l’élite aurait mis en lumière de nouveaux scandales sexuels et financiers extrêmement graves dont les prélats qui se sont élevés au sommet de la Hiérarchie se sont rendus coupables.

Pouvez-vous nous donner un exemple de cette collusion entre les plus hauts responsables de l’Église et les autorités politiques opposées à la doctrine et à la morale de l’Église ?

Le 17 septembre dernier, Jorge Mario Bergoglio a reçu au Vatican le président irlandais Michael D. Higgins, dont il a fait l’éloge en ces termes : « Aujourd’hui, je n’ai pas rencontré seulement un homme, un président, j’ai rencontré un sage d’aujourd’hui. Je rends grâce à Dieu que l’Irlande ait un homme aussi sage à sa tête » (ici). Un commentateur rappelle que Higgins est celui « qui en 2013 a signé la première loi sur l’avortement, qui dépénalisait le meurtre de l’enfant à naître si la mère menaçait de se suicider ou la grossesse mettait sa vie en danger ; c’est lui qui a signé la loi de 2018 qui a rendu légal l’avortement jusqu’à 12 semaines et jusqu’à la naissance en cas de malformation du fœtus… ; c’est lui aussi qui a signé en 2015 la loi sur le soi-disant mariage entre personnes de même sexe ; c’est lui encore qui a signé en 2019 une loi qui accélère le divorce » (ibid.). En outre, c’est Higgins lui-même qui a interdit la célébration de messes pendant la pandémie, comme à l’époque d’Oliver Cromwell. Évidemment, pas un mot sur le meurtre d’innocents ou la condition morale des Irlandais ; en revanche, de grands discours sur les migrants, la protection de l’environnement, le changement climatique, la biodiversité, la campagne de vaccination, l’avenir de l’Europe.

C’est absolument effarant !

Quelle responsabilité pèse sur la conscience de ces apostats, à commencer par le principal testimonial (promoteur) des vaccins qui occupe aujourd’hui le trône de Pierre, nous ne pouvons que l’imaginer, en priant le Seigneur d’abréger le temps de la grande persécution. Et pour le faire avec l’espérance de voir enfin triompher le Cœur Immaculé de la Très Sainte Vierge Marie, nous devons nous rendre dignes de la Grâce de Dieu par la prière, la fréquence des Sacrements, la pénitence et le jeûne. Devant la prière humble et confiante, le Seigneur se laisse aller à la miséricorde : « Sacrificum Deo spiritus contribulatus ; cor contritum et humiliatum, Deus, non despicies » (Ps 50,19).

 

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

©Traduction de  Francesca de Villasmundo

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